Nous sommes très heureux de vous annoncer que les lycéens du groupe scolaire Jean Cassaigne ont choisi de décerner à Street Child France la seconde place du Prix Jean Cassaigne des lycéens pour la solidarité internationale. Il s’agit d’une reconnaissance de notre action auprès de la communauté Musahar au Népal, dans le cadre de notre projet Marginalised No More.

Considérée comme “intouchable parmi les intouchables”, la caste des Musahars au Népal est l’une des communautés les plus marginalisées et stigmatisées du monde. Les Musahars vivent dans une extrême pauvreté et n’ont aucun accès aux services essentiels. Les filles sont particulièrement touchées par cette situation : elles sont victimes de mariages précoces, piégées dans la servitude pour dettes qui les oblige à travailler pour rembourser les dettes de leurs familles, et n’ont aucun accès à l’éducation. Seulement 5% des filles Musahars de plus de 11 ans sont scolarisées et leur taux d’alphabétisation n’est que de 4%, contre une moyenne nationale de 77,5%. 

Avec l’appui de nos partenaires locaux, notre action au Népal vise à permettre à ces jeunes filles d’acquérir des compétences de base en calcul et en lecture grâce à notre Programme d’Apprentissage Accéléré, à leur faire connaître et exercer leurs droits fondamentaux, et à leur permettre de se diriger ensuite vers les écoles nationales ou la création d’une activité génératrice de revenus. Au total, ce sont près de 8 000 jeunes filles Musahars qui ont bénéficié du programme d’Apprentissage Accéléré. 3 146 d’entre elles ont ensuite pu intégrer les programmes d’enseignement népalais et 4 425 ont reçu une formation et une subvention de démarrage afin de créer leur propre entreprise et s’autonomiser économiquement sur le long terme. 

C’est ce projet que les lycéens du groupe scolaire Jean Cassaigne ont choisi de récompenser et soutenir. La reconnaissance de notre travail au Népal est d’autant plus forte qu’elle émane d’une initiative lycéenne et est donc porteuse d’un important message d’espoir pour l’engagement de la jeunesse dans des actions de solidarité internationale et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. 

Au centre, notre secrétaire générale Adelaïde Marre, accompagnée de Camille Lamblin-Laverdan (à gauche) et de Youna Potin (à droite)

Nous les remercions donc grandement pour leur soutien et leur confiance et espérons que leur engagement inspirera d’autres personnes à se mobiliser pour permettre à tous les enfants dans le monde d’avoir accès à une éducation de qualité et à des conditions de vie sures. 

Nous tenons également à féliciter Elevages sans frontières, dont l’inspirante action auprès des communautés paysannes vulnérables du Nord Togo a été récompensé par l’obtention de la première place du Prix.